L’angoisse du 8ème mois ou de séparation

Tous les enfants passent par cette étape qui peut se montrer sous différentes formes, intensité ou pour une durée différente. Ce n’est pas un phénomène qui dépend de vous ou du fait que votre enfant soit amené à voir souvent d’autres personnes que vous ou non. Impossible alors de prévoir ce qu’il en sera de votre enfant.

Elle se manifeste autour de 8 mois, quand l’enfant commence à se méfier des inconnus ou des personnes qu’il ne voit pas régulièrement et il commence à redouter la séparation. Pour Léna et Samuel c’est le moment du couché qui était compliqué. Il fallait parfois rester dans la chambre jusqu’à l’endormissement de Léna et Samuel ne s’endormait parfois quand lorsqu’il était bercé dans nos bras. En revanche, ils n’ont jamais eu peur des inconnus.

Comment savoir que son enfant est concerné?

• Il pleure lorsqu’on le laisse seul dans une pièce où en présence d’inconnus
• Il ne sourit plus à n’importe qui
• Il se réveille la nuit en pleurant
• L’endormissement peut devenir compliqué

Comment l’aider?

• Eviter de partir quand il ne regarde pas ou qu’il dort et lui expliquer que vous revenez
• Si la séparation vous angoisse essayer de la contrôler pour qu’il ne la sente pas
• S’il a peur, n’hésitez pas à le prendre dans vos bras, le câliner et le rassurer
• Le jeu du “coucou caché” est un bon outil
• L’objet transitionnel (doudou) devient indispensable s’il n’en a pas encore
• Lorsque nous sommes occupé à la cuisine ou autre, on peut l’installer avec ses jouets à proximité
• On doit aussi éliminer des causes telles que la poussée dententaire ou une otite par exemple
• On peut aussi essayer de mettre des céréales dans le biberon du soir pour voir s’il a faim.

Conseils perso

Comme je vous le disais, avec nos enfants c’est le coucher qui posait problème et malgré tout ce qu’on peut lire, parfois ça ne suffit pas et on doit faire comme on peut sans culpabiliser.

Pour Samuel ça a été plus compliqué que pour Léna. En effet, une fois que Léna était endormi elle faisait sa nuit complète. Par contre, pour Samuel, à 2 mois et demi, il faisait des nuits de 12 à 13h sans se réveiller. Un jour, il a commencé à se réveiller dans la nuit. Au début, on lui remettait la tétine et il se rendormait immédiatement, rassuré de nous avoir vu. Mais ensuite, il se réveillait plusieurs fois et se calme seulement lorsqu’on le prenait dans les bras et qu’on le berçait. Il se réveillait parfois quelques minutes plus tard et ça pouvait durer quelques heures comme ça. Ce n’est pas très facile quand vous savez que votre enfant est capable de faire ses nuits et que vous en aviez terminé avec les biberons nocturnes depuis autant de temps.

Il est conseillé de ne pas prendre bébé dans le lit parental mais honnêtement, quand on est épuisé, qu’on n’en peut plus de se relever, on craque. Il nous ai arrivé de le prendre avec nous quelques fois et au moins on peut dormir. J’ai moins peur de lui donner de “mauvaises” habitudes que d’être épuisé au point de ne plus m’occuper correctement de mes enfants.

Un soir j’ai voulu essayer de le coucher le plus détendu possible. Il a eu le droit à un massage de la tête au pieds, gencives comprises, avec musique douce tibétaine et lumière tamisée et gros câlin pour s’endormir. Ce fut un bide total mais au moins nous avons passé un beau moment tous les deux.

Sur internet vous trouverez des conseils mais au final, c’est vous qui connaissez votre enfant, vous qui connaissez les limites de ce que vous pouvez supporter avec les pleurs… n’hésitez pas à en parler autour de vous, à passer le relais à l’autre parent si vous en avez besoin. Demandez de l’aide, il n’y a pas de honte.

En revanche, même si votre enfant est dans cette période, il faut essayé de voir s’il n’y aurait pas d’autres cause pour ne pas passer à côté de quelques chose d’autre. En effet, avec les poussées dentaires Samuel nous a fait une otite systématiquement. Les réveils nocturnes étaient même devenu le premier signe de cette poussée.